L'urgence COVID-19 [feminine et le confinement de l'Italie (ainsi que celle de nombreux autres pays dans le monde) nous ont fait comprendre encore plus profondément l'importance d'un outil tel que l'Internet: en ces jours d'isolement, en effet, être connecté est ce qui nous fait passer le temps et nous fait nous sentir mieux.

Disposer d'une connexion ou, mieux encore, d'une réseau Wi-Fi utilisable sur tous les appareils - ordinateurs, smartphones, tablettes, Smart TV, etc. - nous permet de travailler, de prendre des cours à distance mais surtout de s'amuser et de garder le contact avec ses amis et ses proches. Bref, quelque chose de vraiment précieux, que tout le monde n'a pourtant pas la chance d'avoir aujourd'hui.

Tout le monde, en effet, n'a pas une connexion Wi-Fi stable et rapide chez lui, et c'est là qu'intervient l'initiative de solidarité technologique dont je veux parler aujourd'hui. Une belle idée promue par Amaro Monténégro appel Réseau Humanspirit, utile pour partager le réseau Wi-Fi et qui vise à favoriser, aujourd'hui plus que jamais, la qualité des relations entre les personnes, même en ligne. Mais comment partager votre Wi-Fi facilement et en toute sécurité ? Donnez-moi quelques minutes et je vous expliquerai.

Article créé en collaboration avec Amaro Monténégro.

25 du code des communications électroniques, décret législatif n° 259 du 1er janvier 2003, art. 7 du décret-loi du 27 juillet 2005, n. 144, converti avec des modifications par la loi 31 juillet 2005, n. 155 et modifications ultérieures), qui rendaient pratiquement illégal le partage de réseaux Wi-Fi domestiques. Il n'autorisait l'installation de réseaux Wi-Fi ouverts que dans les lieux publics et les activités commerciales, en outre uniquement sur demande auprès des autorités compétentes et avec l'engagement du gestionnaire de ceux-ci d'identifier les invités connectés et de surveiller / enregistrer toutes leurs activités.

En 2011, avec l'expiration de certains termes de l'arrêté Pisanu, puis définitivement en 2013, avec l'arrêté dit « Fare » (DL 21 juin 2013, n. 69, art. 10, converti en loi L. 9 août 2013 2013, 98), il a été établi que en Italie il est possible d'ouvrir son propre réseau Wi-Fi, il n'y a plus l'obligation de communiquer l'ouverture des hotspots aux autorités ou d'enregistrer les identités et les activités menées par les invités connectés. Bref, il y a le feu vert de la loi : cela ne veut cependant pas dire que nous devons agir de manière imprudente et non adopter les bonnes mesures de sécurité.

Si, effectivement, d'une part existe la liberté de partager sa propre connexion Wi-Fi, d'autre part il faut se rappeler qu'en cas (à distance mais pas impossible) d'activités illégales menées à travers cette dernière, le responsabilité juridique incombe en premier lieu au titulaire du contrat auquel appartient l'utilisateur à l'origine de la connexion. Vous pourrez prouver plus tard que vous êtes innocent et d'avoir ouvert le réseau à des tiers mais, en somme, il vaut mieux éviter certains événements désagréables. Comment? En adoptant les bons outils et les bonnes mesures de sécurité, dont je vous parlerai dans les prochains chapitres.

Routeur Wi-Fi sur le marché, même bon marché ou peu récent, offre une fonction de Réseau d'invités qui permet de créer un réseau d'invités (généralement conçu pour les personnes qui viennent nous rendre visite à domicile, mais si vous le souhaitez il peut également être utilisé pour le partage social de la connexion dans le quartier) avec son propre mot de passe et des limitations spécifiques en ce qui concerne au réseau principal utilisé par le propriétaire de la connexion.

Il s'agit d'une fonction fondamentale qui, combinée à d'autres fonctionnalités souvent incluses dans ces routeurs, telles que le limitation de bande passante pour les invités (pour éviter une utilisation excessive du réseau par un ou plusieurs utilisateurs) et le filtrage des adresses IP, URL et adresses MAC (pour bloquer l'accès à certains sites et empêcher certains appareils de se connecter au réseau), vous permettre de vous engager dans l'activisme technologique et de partager votre réseau avec le public.

Bien sûr, il doit aussi y en avoir un bon force du signal, qui dépend de la antennes dont est équipé le routeur (dont la puissance s'exprime en dBi et est indiqué dans les spécifications de l'appareil) : dans certains cas, ceux-ci sont orientables voire interchangeables, vous pouvez donc agir directement sur eux pour augmenter la portée de votre réseau.

L'idée d'associer un Répéteur Wi-Fi ou un point d'accès au routeur, mais dans ce cas, un périphérique supplémentaire est ajouté à votre configuration, qui doit être configuré de manière appropriée pour éviter les risques de sécurité ou les limitations de la vitesse du réseau : je vous conseille de ne pas procéder dans ce sens si vous ne comprenez pas au au moins un minimum de configuration de réseaux (ou vous n'avez pas de personnes qui peuvent vous aider dans cette tâche).

Si vous souhaitez bénéficier de plus de protections lors du partage, vous pouvez activer les mesures de précaution supplémentaires que vous trouverez illustrées dans le dernier chapitre du didacticiel.

le navigateur que vous utilisez habituellement pour naviguer sur Internet (par ex. Chrome ou alors Safari) et connecté au panneau d'administration du routeur : généralement, celui-ci est joignable à l'adresse 192.168.1.1 ou à l'adresse 192.168.0.1. Si vous rencontrez des difficultés pour y accéder, consultez le manuel de l'appareil et/ou mon guide pour savoir comment accéder au routeur (dans certains cas particuliers, vous devrez peut-être installer une application pour accéder à la configuration de l'appareil).

Une fois à l'intérieur, vous devriez être invité à saisir une combinaison de nom d'utilisateur et de mot de passe - si vous ne connaissez pas la bonne, essayez-les administrateur / administrateur est mot de passe d'administrateur, qui sont parmi les plus courantes parmi celles prédéfinies. Si cela ne réussit pas, consultez également le manuel de l'appareil dans ce cas, ou essayez de consulter mon guide sur comment voir le mot de passe du routeur.

Maintenant, puisque chaque routeur a un panneau de gestion structuré différemment (j'ai, par exemple, utilisé un TP-Link) et qu'il serait donc impossible de vous donner des informations détaillées pour chaque appareil, je vais vous donner des instructions génériques qui devraient cependant vous permettre d'atteindre votre objectif assez facilement.

Par conséquent, repérez la section du panneau d'administration dédiée à configuration du réseau Wi-Fi, déplacé vers le panel en charge de la gestion des Réseau d'invités (ou alors Réseau d'invités) et cochez les cases relatives à l'activation de ce réseau. Si vous avez un routeur double bande, c'est-à-dire qu'il prend en charge à la fois la création de Réseaux 2,4 GHz celui de Réseaux 5 GHz, activez les deux (sachant que le réseau 2,4 GHz est plus sujet aux interférences, a un taux de transfert de données maximum théorique inférieur mais a une plus grande plage d'action que 5 GHz).

Tapez donc esprit humain dans les domaines liés à SSID / Nom (c'est-à-dire le nom du réseau) e Sécurité / Clé / WPA / WPA2 (c'est-à-dire le mot de passe de connexion) et appuyez sur le bouton Enregistrer / Enregistrer, pour enregistrer les modifications.

Réseau Humanspirit : comment partager le réseau Wi-Fi avec ceux qui en ont besoin

Si vous avez un routeur équipé de Portail captif, vous pouvez paramétrer l'utilisation de ce dernier dans votre réseau invité en sélectionnant l'option Portail (ou similaire) à côté du nom du réseau, au lieu de choisir l'authentification via Clé WPA/WPA2. Vous devriez alors pouvoir ajuster les paramètres du portail captif à l'aide des menus appropriés à l'écran (par ex. type d'identification est temps libre) ou en vous rendant dans la section appropriée du panneau de votre routeur.

Les autres paramètres que je vous recommande d'ajuster sont ceux liés à canal radio du réseau Wi-Fi, ai limites de bande passante et al filtrage des clients et du contenu.

  • Pour régler le Canal du réseau Wi-Fi, vous devriez pouvoir agir directement depuis les paramètres du réseau Wi-Fi principal ou depuis celui du réseau invité. Pour les réseaux 5 GHz, je dirais qu'un canal est aussi bon qu'un autre, car il n'y a pas de problèmes d'interférence majeurs, tandis que pour les réseaux 2,4 GHz, il est important de choisir un canal entre 1, 6 est 11 (les seuls qui ne se « chevauchent pas »). Plus d'infos ici.
  • Installer limites de bande passante et, par conséquent, limiter l'utilisation de la connexion par les invités, vous devez vous rendre dans la section dédiée à Réseau invité (ou réseau invité) du routeur et définissez, via les menus appropriés, les heures et les limites de trafic que vous souhaitez appliquer.
  • Pour empêcher l'accès à certains appareils, vous pouvez cependant vous rendre dans la section avec le réglages avancés dans le panneau de gestion de votre routeur, sélectionnez la rubrique relative aux options sécurité et activer le liste noire, puis en insérant i Adresse Mac appareils indésirables.
  • Pour bloquer l'accès à certains sites, rendez-vous dans les paramètres de pare-feu est Filtre d'URL (ou similaire), activez le liste noire et remplissez avec les adresses que vous souhaitez bloquer. Plus d'infos ici.

Si l'une des étapes n'est pas claire pour vous, vous pouvez essayer de rechercher des instructions détaillées pour votre modèle de routeur spécifique en effectuant une recherche sur Google ou en consultant mes guides thématiques dédiés aux routeurs D-Link, TP-Link, Netgear, TIM, Vodafone, Fastweb et WINDTRE.

Noter: bien qu'il soit techniquement possible de partager le réseau de données de votre téléphone portable, via le fonction de point d'accès, je déconseille cette pratique, car vous finiriez par éroder rapidement le Giga disponible sur votre ligne et mettrait encore plus de pression sur un réseau déjà très stressant, surtout en période de confinement.

sur Wikipédia, un portail captif est une page Web qui s'affiche aux utilisateurs d'un réseau de télécommunications lorsqu'ils tentent de se connecter à Internet via une requête http de leur navigateur. En termes simples, il s'agit d'une page d'authentification pour accéder au Wi-Fi, comme celle que vous avez sûrement vue lorsque vous vous êtes connecté au Wi-Fi d'un restaurant, d'un magasin ou de tout autre commerce de votre ville.

Eh bien, pour avoir un portail captif, vous pouvez agir de deux manières différentes : la première, la plus simple, est utiliser un routeur qui a déjà cette fonctionnalité. A présent, vous pouvez en trouver beaucoup sur le marché, même à des prix abordables (je rapporte quelques exemples ci-dessous).

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Alternativement, pour ceux qui ont un minimum de familiarité avec le monde informatique et avec la gestion de réseau, il est possible de s'appuyer sur des solutions externes, comme l'installation du Micrologiciel DD-WRT, qui intègre le support du portail Captive, sur votre routeur (à condition qu'il fasse partie des appareils pris en charge et en comptant le fait qu'une mauvaise installation pourrait entraîner des dommages irréversibles sur l'appareil) ; ou, si vos compétences sont avancées, vous pouvez recourir à la combinaison de la distribution Linux Zeroshell et le pack complémentaire Zérovérité (à installer sur les machines équipées de plusieurs cartes réseau à utiliser pour la gestion du réseau à partager). Plus d'infos ici.

Dans un moment délicat comme celui-ci, partager notre connexion Internet est un petit geste qui peut nous faire savourer l'envie d'être ensemble, l'esprit sur lequel repose cette belle initiative d'Amaro Montenegro et c'est pourquoi j'ai décidé de porter à votre attention . En travaillant ensemble, en fait, nous pouvons pratiquement abattre tous les murs !